Battu 3-2 à Nice, l’OL s’est sabordé en dix minutes
Après avoir pris la mesure de Monaco la semaine dernière, les Lyonnais ont complètement gâché leur deuxième rendez-vous contre un concurrent direct, en perdant au cours de dix dernières minutes cauchemardesques, le bénéfice de deux buts d’avance à l’Allianz Riviera, dimanche face à Nice (2-3).
Ce match, qui aurait pu ramener l’OL sur le podium, est un raté incompréhensible, qui ne manquera pas d’interroger sur les raisons.
Bosz n’échappera pas à la critique
Et Peter Bosz qui a attendu la 88e minute pour effectuer son premier changement, n’échappera pas à la critique, tout comme Kadewere, expulsé à 2-1 pour l’OL, pour un tacle les deux pieds en avant sur Bard (85e).
Les coéquipiers de Léo Dubois pourront regretter longtemps de ne pas avoir su tenir leur avantage, voire de l’accentuer quand ils en ont eu la possibilité en seconde période.
Kadewere précipite la défaite des siens
Ils avaient en effet pris les devants grâce à un nouveau but de Toko Ekambi, à la demi-heure de jeu (34e). Servi par Boateng d’une passe en profondeur magistrale de quarante mètres, l’international camerounais avait réussi à marquer en deux temps, après une première parade de Benitez, son 8e but de la saison (3 en L1, 5 en Ligue Europa).
Face à des Niçois un peu empruntés, et en manque d’efficacité devant le but de Lopes, les Lyonnais avaient été tout près de doubler la mise juste après la pause, sur un tir écrasé d’Aouar, de peu hors du cadre.
Il avait eu plus de réussite peu après l’heure de jeu, trompant Benitez, d’une belle frappe, après un relais de Caqueret (68e).
Mais alors que les Lyonnais filaient vers un succès plein d’assurance, tout a basculé après l’expulsion de Kadewere. Le coaching de Galtier a aussi payé puisque Atal a révolutionné le couloir droit niçois, trompant la vigilance d’Emerson, et trouvant l’ouverture pour réduire le score, avant d’obtenir le penalty de l’égalisation.
Dans le temps additionnel, sonné, l’OL a aussi laissé un espace à Guessand, qui a offert la victoire aux siens dans l’ambiance que l’on devine.