‘‘La MINUSMA joue un rôle crucial…’’ (El-Ghassim Wane)
Selon El-Ghassim Wane, le chef de la MINUSMA, le rôle joué par les casques bleus au Mali est ‘‘crucial’’ et ‘‘extrêmement apprécié par les populations locales’’.
Face à la presse jeudi par visioconférence, El-Ghassim Wane a répondu aux quelques interrogations autour de l’importance de la présence de la mission onusienne au Mali. Selon lui, ‘‘les populations demandent plus de MINUSMA que moins de MINUSMA’’.
El-Ghassim Wane a expliqué que cette demande de la présence de la MINUSMA est motivée par l’absence de l’administration malienne dans ces zones : ‘‘La MINUSMA joue un rôle crucial et extrêmement apprécié par les populations locales’’, a-t-il dit tout en rappelant que les casques bleus sont au Mali ‘‘à la demande du gouvernement (malien) et avec son accord’’.
Désaccord autour du nouveau mandat
Renouvelé en fin juin, le mandat de la MINUSMA dispose encore des points de discorde, notamment en ce qui concerne la libre circulation des membres de la division des droits de l’Homme de la MINUSMA pour mener des enquêtes sur le terrain. Adopté dans le nouveau mandat, Bamako s’oppose à ce point. Des discussions sont en cours sur la question selon El-Ghassim Wane qui estime que la MINUSMA doit ‘‘pouvoir rendre compte de toutes les violations des droits de l’homme, quels qu’en soient les auteurs’’.
Dans le nouveau mandant, les autorités maliennes ont également réussi à mettre fin à l’appui aérien à la MINUSMA de l’opération française Barkhane dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent. Pour combler ce vide, El-Ghassim Wane a indiqué que la mission onusienne va évaluer son nouveau contexte d’intervention et ses nouveaux besoins dans les six mois à venir.
Des besoins logistiques depuis ! Selon El-Ghassim Wane, la mission onusienne au Mali est, depuis 2017, dans le besoin d’hélicoptères : ‘‘Nous avons un manque criant d’hélicoptères à la fois armés et de transport’’, a-t-il dit réitérant ainsi l’appel à l’appui aux pays contributeurs.
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