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Mali : De l’université à la ferme, l’exemple Adama Traoré

Sortant de l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou, Adama  Traoré ce jeune malien de 25 ans, s’est lancé en 2018 dans le secteur de l’aviculture et du maraîchage. Il s’y fraye un chemin depuis.

Promoteur de l’entreprise SOUMAN SO située à Ségou, Adama TRAORE, avec sa petite ferme située non loin de la COMATEX, est en train de se faire de la fortune dans l’élevage des poulets de chairs, de pondeuses et le maraichage. Il a aussi une forte expérience dans le croisement des espèces. Pur produit de l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou. Il est détenteur d’une licence professionnelle en Agroéconomie de cet institut de formation agricole. Il est également étudiant en Master à l’ICOMSUP Ségou pour l’obtention d’un diplôme en Gestion des Entreprises et des Administrations.

Après ses études de licence de l’IPR/IFRA de Katibougou, il s’est lancé dans l’entrepreneuriat Agricole plus précisément dans l’aviculture : ‘‘Ma première expérience dans la production a eu lieu en décembre 2018 avec un effectif de 100 sujets de chair’’, nous confie-t-il.

Grace à son expérience d’agroéconomiste (comment faire des revenus dans la production), cette première expérience fut une réussite. Ce qui a motivé ensuite Adama Traoré  à se lancer davantage dans ce business. Il obtiendra ainsi le soutient de sa famille avec l’aménagement d’une ferme située à Ségou-Pelengana sur la route de Markala qui est désormais le siège de son entreprise. Son activité d’élevage a évolué en 2019 avec des pondeuses qui ont considérablement augmenté ses revenus. Car il vend non seulement des poules, des coqs mais aussi une partie des œufs de ses pondeuses.

Un grand chercheur en devenir dans le croisement des races de poules

Cliquez ici pour visiter  la ferme SUMAN SO

S’il y a un secteur qui est entrain de prospérer de nos jours au Mali c’est sans nul doute l’entrepreneuriat agricole.Le secteur est entrain de séduire de plus en plus de jeunes qui y voient de l’intérêt de se lancer dans ce milieu. L’un des grands défis actuels du jeune Adama TRAORE, nous confie-t-il, est de réussir le croisement de diverses souches de poules dont la race Brahmâ (une race de poule d’origine américaine qui peut mesurer jusqu’à 5 kg), Bleu d’hollande (une poule d’hollande du Nord), 3/4 wassachè (né du croisement de la RhodeIrland avec une race malienne de poule dénommée Kokochè), labels rouges ( issu d’une race rustique qui a été sélectionnée pour la qualité de sa chair et sa croissance lente. Les poulets de cette race peuvent avoir la chair blanche ou jaune, aux plumages roux, noir ou blanc, à pattes jaunes, noires ou bleues) avec des souches locales. L’objectif visé à travers ces croisements est d’obtenir des sujets qui réussissent les performances des races croisées s’agissant de plumages, de poids, de pontes et de beauté. Un pari qu’il est d’ailleurs en train de gagner avec des poussins hybrides obtenus avec le croisement des races Brahmâ, 3/4, labels rouges, bleus d’hollande avec des souches locales.

De grandes ambitions nourries par le jeune entrepreneur Adama TRAORE qui ne saura les réaliser sans un soutien adéquat, et moral et pécuniaire.

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